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J'irai Tomber sur vos Crashes


Les aventures rockambolesques de Noam Nomanushsky, le plus génial barjo de son siècle, le champion de la louze cosmique, le philosophe filou, le Mozart du plumard, le mégalomystique qui ferait mieux de ne pas essayer de sauver un monde qui ne lui a rien demandé, à part de payer ses impôts, et de ne pas inciter la jeunesse à suivre la liberté infinie plutôt que la connerie parentale, à laquelle il a miraculeusement échappé.

Pas très doué pour la fiction. Déjà que la vie c'est assez n'importe quoi, faudrait pas en rajouter. Mentir, j'aime pas, sauf quand y a pas moyen, mais j'aime pas quand même. J'aime pas qu'on soit, exemple, dans un contexte soit disant éthique où faut sortir des salades si on a poutré une autre poulette que sa régulière. Dieu nous a donné des yeux pour contempler sa création, qu'il disait le Père Wehrmacht, et la voix pour chanter ses louanges, pigé mon père, mais les roubignoles, c'est pour s'accompagner à l'orgue ? Bon Dieu, si l'orgasme des jeunes filles en fleur, c'est pas un hymne à Ta Gloire, y a un truc que j'ai pas capté.

_et Giosefina, tu te l'es faite aussi ?
euh ben oui
vous voyez, j'aime pas mentir
elle a tapé sur l'oreiller, ce qui est sympa après tout, parce que lui ça lui fait pas mal et qu'il est pas obligé de lui cogner dessus après, et puis elle a pleuré
j'ai trouvé que ça durait un peu longtemps et que ça mettait comme un bémol à notre nuit d'amour torride, surtout que j'avais payé une chambre d'hôtel pour l'occasion et qu'on soit peinard, et que c'était pas dans mes habitudes, pas que je sois radin, enfin si, les taxis et les hôtels, moins je leur file de thune et mieux je me porte, alors j'ai dit des conneries pour qu'elle pleure pas trop
je sais pas si ça marche, mais en général on tente sa chance, sauf que des fois ça empire
bref faut pas mal de diplomatie
euh, tu sais ma chérie c'est arrivé comme ça, j'y pensais pas du tout, c'est une chic fille mais voilà y a rien de plus, pas de quoi en faire une histoire
_qu'est-ce que je suis conne, qu'elle dit, en italien, je traduis. Je suppose qu'elle se trouvait conne de tomber amoureuse de moi, et qu'elle avait pas tort.
_Tu sais bien qu'avec toi, c'est vachement différent...
celle-là, elle est risquée, elle m'est souvent retombée sur la tête, mais, maudit soit Pavlov et son clebs, elle est sortie toute seule.
_Pourquoi tu dis des trucs pareils ?
et elle continue à pleurer, mais plus doucement
J'hésite à lui parler des scientifiques russes et des antinomies du behaviorisme et des théories du conditionnement, mais elle risque de me reprocher de faire diversion. Dans le doute, et une certaine gêne, je lui fait des petites caresses gentilles, je sais, c'est minable, mais elle m'envoie pas bouler, genre Noli me tangere. C'est pas Jésus et elle a plus vingt ans.
_Vai fancullo, qu'elle finit par dire, et je crois que c'est pas la peine de traduire. J'ai envie de répondre qu'un rapport hétéro classique me tente vachement plus, en l'occurence plutôt avec elle, si elle cut la chiale, mais je sais que des fois c'est dur de remonter la pente, et que l'humour aide pas toujours. Alors je contre-attaque :
_ Mais pourquoi tu poses ces questions débiles ? et pourquoi maintenant ? (c'est-à-dire en phase ascendante d'une formidable fornication dont on avait le secret (parmi ses nombreuses qualités, Sybilla appréciait le sexe comme un Ecossais le scotch double malt, sauf qu'elle attirait la police par ses hurlements, ce que j'ai pas trop vu chez les pochtrons de Glasgow)) T'es maso, ou quoi ? (ça c'est pas faux, je sais, comme chez la grande majorité des Vierges ascendant Scorpion que j'ai connues) et je tente même l'accusation Niouhéidj
A quoi bon gâcher le moment présent par la perverse évocation du passé ?
C'est gonflé, mais c'est un langage qu'elle comprend, et puis en fait c'est vrai, non ?
Résultats pas flagrants, mauvaise tactique, virage à 180° :
Tu sais (sai, you know, znaiesh, je sais pas pourquoi dans pleins de langues on annonce ainsi une info que l'autre n'est pas censé savoir) (o sancta antiphrasis !) c'était pas terrible avec elle, franchement (j'entends les pneus de mon véhicule verbal crisser sur l'asphalte de l'autoroute nocturne) mais c'était vrai, alors je donne des détails à la fois vrais et un peu marrants (l'humour langue de pute sur leurs rivales, c'est plus fort qu'elles, ça passe toujours auprès des femmes, aussi généreuses qu'elles soient par ailleurs [cela dit, je commence à douter un peu de la naturelle et légendaire générosité des femmes, c'est pas la première fois que j'entendais dire "je vais la tuer", ou "si elle vient, je la jette par la fenêtre", on était au rez-de-chaussée, alors ça va, mais après, je suis sûr que j'aurais dû payer la vitre et les pansements ; j'ai aussi compris que, malgré mon aproche toute en finesse, j'allais éviter d'exposer mon idée de "plan à 3". Parfois, il est sage de savoir renoncer.] ) Bon, les détails : euh d'abord après avoir vécu un moment avec des naturistes allemands dans un parc naturel pour hippies, elle avait décidé que les poils étaient ses amis, résultat de belles dreads de trois pieds de long, truffées de coquillages des Malouines, perles en bois des îles, gris-gris du Burkina, et je ne sais quoi, ça a pas duré plus que de la fin de la nuit à l'heure du petit déj'. Bon ça c'est quoule, ça occupe la coquilajologie, quand la frotologie lambine, mais résultat neumbeur two : des guiboles de grizzli, ou genre biche minimum, alors en soi, c'est soyeux, aussi agréable à caressouiller qu'une belle jambe cumulée à un hybride de chat, mais ça fait zarby. D'ailleurs autre anecdote marrante (la miss pleurait déjà beaucoup moins) (on se sent d'un coup moins menacée quand on est en concurrence avec une hippie Cosmocat) en fait c'était parti d'un défi-boutade astro : comme elle me demandait mon signe et que j'avais dit Devine ! je lui avais parié que je pouvais deviner son signe en faisant l'amour avec elle, et elle a marché. Au glorieux lever du frère de Diane sur les Steppes arides du Mezzogiorno, j'ai annoncé triomphant "Sagittaire", et je ne me suis pas planté.
_ Facile, expliquai-je, outre l'enthousiasme utopique caractéristique, il y a la dualité anatomico-symbolique du Centaure, concentrant la pilosité équestre au sud de ta jolie taille avec une déconcertante douceur (dirais-je assez que la langue de Dante est la Rolls de la drague ? ou la Bugatti, devrais-je dire), tandis qu'une humanité lisse & immaculée trouble les sens dans les membres supérieurs...
J'omis la suite de mes discours Galactic Blue Flower, qui était un peu hors-sujet.
_ Si, lo so, elle l'avait même vue danser à poil comme une sauvage en transe autour du feu sur la plage. C'est peut-être ce détail qui avait dû lui faire soupçonner qu'elle m'avait plu, ergo...
Bon alors autre "détail marrant", elle était hyperparano quant à la résistance condomique, et elle m'avait un peu agacé en exigeant que je vérifie toutes les dix minutes si ma légendaire vigueur n'avait pas mis à mal notre programme de Stérilité Assistée par Poutrex. J'ai mieux compris ses

 

La littérature, c'est quand même moins monotone que la branlette.
Zarko Sibarytsky

 

Au nom du Dieu Clément

Comment je suis devenu Agent Secret, c'est toute une histoire. D'abord, je bosse pas pour N'importe Qui, mais si je vous dis que mon Boss, c'est Dieu, vous me croirez pas. En fait, tout le monde taffe pour Lui, mais en général, on le sait pas. Moi, depuis tout petit, je dirais que je m'en doutais. Je pensais plutôt que je serais dans la section "Leader de Révolution Pacifique Mystique Mondiale". En attendant on m'avait refourgué dans la catégorie "Petit Génie qui en sait plus que les autres", aussi nommée "Intello à Lunettes". A partir de 9 ou 10 ans, on m'appelait gentiment Carbone 14, parce que j'avais un peu soufflé la classe en expliquant comment le taux de désintégration des isotopes instables du carbone servait à connaître l'âge des tyrannosaures, même les Rex. C'était fastoche, vu que mon grand-père me donnait pleins de tuyaux en chimie organique et minérale, pendant que mes potes faisaient les cakes sur des mobs, ou rêvaient de le faire en attendant de chourer celle de leur grand frère. A 7 ans, j'étais soudain devenu super myope, et les lunettes, c'est pas terrible pour les filles, sauf celles qui aiment ça, bien sûr, mais j'ai mis longtemps à découvrir que ça existait, mais en même temps, je pouvais voir les molécules se balader dans mon liquide ophtalmique quand je regardais le ciel bleu. Au bord du terrain de basket de Fayence, un copain m'avait impressionné en me disant qu'il avait les tables de multiplication gravées dans la rétine, depuis que sa nourrice avait laissé tomber une aiguille dans son oeil, où qu'elles étaient gravées, les tables. En louchant et en se concentrant, il arrivait à les voir, et c'est vrai qu'il se trompait jamais, en tout cas jusqu'à 6, parce qu'après c'était un peu effacé. En tout cas, il avait eu doublement de la chance. C'est moins classe que de voir les atomes, et ça doit être moins marrant, mais à cet âge-là, c'était plus utile. Les instits, ils s'en fichaient pas mal du mouvement des atomes, mais les tables, ils aiment toujours ça. Une des premières fois où je me suis senti génial, c'est quand on nous avait demandé de compter de 5 en 5 jusqu'à 300, et je me suis dit que le potentiel neuronal de l'humanité était sous-exploité, et j'ai commencé à dévorer les encyclopédies, Henry Miller et les aventures de Fantômette. J'ai commencé alors à voir clairement que la science humaine est infinie, passionnante, mais infime aux yeux de Dieu, que les filles, c'était des femmes in potentia, que je serais un jour un homme in actualitate, et que je saurais quoi faire avec, et qu'on peut mener une double vie, ordinaire le jour et spéciale la nuit.

Le Miséricordieux

Dieu était là pour me préparer à ma Mission. La dèche de mes parents, c'était pour développer ma conscience sociale. J'aurais pas su ce que c'est de galérer pour rassembler 20 balles pour payer l'assurance scolaire ou manger du boulgour tous les jours, et faire la fête quand y avait du gruyère râpé, pour la compassion envers la majeure partie de l'humanité qui est un peu dans ce cas, c'était râpé. La campagne, ça forme le corps physique, courir dans la montagne pour aller chercher les brats, monter des centaines de bottes de foin avec les cordes qui vous cisaillent les doigts, y a que ça de vrai, pas du sport de tapette. Des tas de bouquins sur les étagères des vieux, qu'on peut feuilleter comme on veut, lire des machins "pas de son âge", ça plait pas à Jean-Jacques, parce que ça développe des dispositions prématurées à la gamberge, mais on peut pas trop enclore en soi la forme entière de l'humaine condition si on n'est pas un peu taré, ou même beaucoup.

J'ai eu pas mal de bol d'avoir un milieu bien politique et syndicaliste et écolo pas con chez mon père, et un trip artiste de la vache enragée et mystique du feu de Dieu du côté de ma mère. Résultat : un parfait alliage de déséquilibres et d'exaltations contradictoires, avec des chromosomes en bataille, aux confluents de vieilles branches de folie, de raffinement intellectuel, de luttes utopiques, d'ascensions et dégringalodes sociales, le bouquet, quoi. Pour couronner le tout, mon père est vraiment un beau gars, et ma mère une créature étrange qui ne laisse personne indifférent, résultat, j'ai hérité d'un genre de beauté, ou plutôt charme qui m'a causé autant d'ennuis que de satisfactions.

Si vous permettez, je vais expliquer pourquoi que j'écris un polar. D'un côté, je diminue mes chances d'être cité entre Pascal et Proust, ou entre Jésus et Platon, quoique, mais dans un polar, d'abord c'est plus lu par plus de gens, donc ça fait plus de thune, et puis comme on veut savoir qui c'est le meurtrier ou le fin mot de l'énigme, faut pas trop sauter des pages, vu qu'il peut y avoir des indices importants n'importe où, justement dans les trucs pas importants, donc on lit plus attentivement, en général.

Le Roi

Le Pur

LaPaix

Le Témoin

L'Arbitre

L'Irrésistible

Le Dominant

Le Superbe

Le Déterminant

Le Créateur

 

 

 

METAPHYSICS

BEING IN THE MODERN PERIOD MAE [ texts about metaphysik, in french... , part1, 2, 3]

Conscience du monde
Conscience et existence
Origine de la vérité

Le sujet de la conscience

 

POETRY

DANCE INFINIE lumière sublime et dangereuse

da turttle effect Indi green land, 11/04
la tribut du son Slovakia, 08/05

 

FUNDAMENTAL THEORY

On the states of consciousness in physical background théory.
The idden link between non duality and logico-phisical language

Le vide. L'énergie du vide. On the vacuum issue. What do we know? [pdf]

Begining data base by Nurdas, for a collective artistik text, scaning the web...

 

ESOTERIC

VHScan

Totale elipse

 

ARTICLES

Je suis un Nimal apolitique
noéblogbuster
J'irai Tomber sur vos Crashes